Première confrontation... xD [Sugizo]

Une servante ?!

Kaoru écarquilla les yeux lorsqu'elle vit Uruha pâlir et gémir, en proie à une souffrance dont il ne devinait pas l'originie.

- Qu'est-ce qu'elle a ?!

Sugizo, par instinct de protection, avait posé une main sur les cheveux de la nymphe comme pour essayer de la garantir du danger.

- La naiade essaie de la tuer avec son pouvoir mental ! Kaoru, nous avons besoin de vous !

Kaoru n'hésita pas un instant :

- Ok je vous suis, c'est plus grave que je ne le croyais. Je ferai ce que vous demanderez mais il faudra me dire jusqu'au je peux aller.

Sugizo serra les dents :

- A mon avis...il faudra peut-être aller jusqu'à la tuer si elle refuse de nous laisser en paix. Seriez-vous prêt à faire ça ?

Kaoru le regarda droit dans les yeux d'un air fier :

- Je le ferai. Elle est trop dangereuse.

Sugizo s'adressa à Uruha d'une voix douce :

- Ecoute-moi, tu peux rester là si tu le souhaites. Mais si tu viens, promets-moi de rester loin du lac. C'est à toi qu'elle s'en prendra d'abord si elle a l'occasion de te mettre la main dessus.

L'hermaphrodite secoua énergiquement la tête de gauche à droite et souffla :

- Je veux venir... C'est ma mère. Je voudrais parvenir à la raisonner.

Même si elle doutait fort de pouvoir y parvenir.
La demoiselle reprit contenance, et s'avança d'un pas déterminé vers la sorti.

(Je m'arrête là, mon patron vient de m'appeler. u_u Sorry. ToT)

( D'accord, bon courage ! )

Sugizo n'avait pas le moindre espoir de pouvoir raisonner cette furie qui semblait prête à tout pour tuer son propre enfant.

Ils se dirigèrent tous les trois vers le lac et il expliqua :

- Vous restez hors de l'eau tous les deux. C'est moi qui la ferai venir et cette fois, je serai paré pour la défense. On lui pose un ultimatum : soit elle s'en va et nous laisse en paix, soit on l'élimine. Si jamais elle essaie de vous attaquer, Kaoru n'hésite pas un instant et fait le nécessaire pour qu'elle ne vous fasse aucun mal.

Kaoru acquiesça.

Laissant les jeunes à l'écart, Sugizo disposa autour de lui un bouclier de protection comme une bulle infranchissable grâce à sa bague ainsi, la naiade ne pourrait pas l'attraper. Il mit les pieds dans l'eau, persuadé qu'elle allait bientôt ressurgir pour se venger.

Sugizo organisa donc un plan rapide, et avança seul vers le lac.
L'eau rouge devint aussitôt d'un noir abyssal et le vent souffla encore plus fort.
La demoiselle ne quittait pas des yeux son professeur, restant tout de même derrière Kaoru.
Au milieu de l'étendue d'eau, une silhouette apparue et une aura étouffante se répandit tout autour d'eux.

N'as-tu donc pas compris la leçon pauvre humain ?

Un rire sournois fendit l'air, et en un clin d'œil, la créature se retrouva à quelques centimètres à peine de Sugizo.

Ton insolence te coutera cher.

Uruha fit un mouvement en avant, mais se stoppa net en ce souvenant des paroles de son professeur.

- Faites attention monsieur Sugizo ! Cria t-elle à son attention.

Oui... Parce-que cette fois, sa mère n'irait pas de main morte.

Il en fallait davantage pour intimider Sugizo qui répliqua :

- Je n'irai pas par quatre chemins : vous allez quitter ces lieux immédiatement, retourner chez votre peuple sans plus jamais chercher à faire du mal à Uruha. Si vous persistez, j'ai ici un jeune homme dont le pouvoir saura sûrement vous faire réfléchir...

Kaoru crut bon de faire une petite démonstration pour montrer à la naiade qu'il ne s'agissait pas de bluff. Il embrasa son corps entier, devenant une véritable torche humaine qui éclaira puissamment les alentours. C'est là qu'il réalisa que l'eau du lac était devenue rouge comme le sang.

La naïade eut un mouvement de recul devant les flammes, et siffla son mécontentement.

Pauvre fou ! Ignorez-vous donc à qui vous avez à faire ?

Et disant cela, elle envoya une gerbe d'eau sur Sugizo, faisant s'agiter le liquide pourpre sous elle.

Cet enfant n'est qu'un fardeau ! Il apportera le malheur sur vous et votre école ! Les nymphes ont déjà trinqué. Leur disparition n'est-elle pas une preuve ?

Les paroles assassines de la créature atteignirent en plein cœur Uruha qui resserra le pendentif d'Aliria entre ses doigts tremblants.
Ce n'était pas possible... Les siens n'avaient pas pu périr par sa faute...

- C'est faux... Murmura t-elle désormais en proie à une terrible inquiétude.

Un rire lugubre s'échappa des lèvres de la naïade, et elle continua :

Les hermaphrodites comme toi n'ont pas leur place dans ce monde. Tu aurais mieux fait de brûler avec ces idiotes !

Ce fut la phrase de trop.
Faisant appel au vent, la demoiselle meurtrie se rua sur sa génitrice en un clin d'oeil, ses mains se refermant sur son cou.

- Tu mens ! Cria t-elle comme pour se convaincre.

Imbécile...

A peine le mot eut dépassé sa bouche, qu'une horrible douleur fit lâcher prise à l'étudiante qui tomba aussitôt tête la première dans le lac.

- Mais c'est pas vrai !!! cria Sugizo. Kaoru ne bougez pas d'ici !

Kaoru gnorait qu'Uruha cachait une si terrible histoire et comprenait mieux pourquoi elle était si solitaire. Tandis que Sugizo se précipitait vers le lac, Kaoru pointa la main vers la naiade et lui envoya une flamme. Modeste contribution car la brûlure serait facilement éteinte dans l'eau.

Sa présence avait au moins l'avantage de bien éclairer la scène. Sugizo n'était pas venu sans arme, même s'il ne s'agissait que d'un poignard. Il ignorait dans quel état se trouvait Uruha et il plongea pour la chercher. La naiade ne pouvait pas le toucher grâce à la protection qu'il avait autour de lui mais pour la jeune fille, sa vie était finie s'il ne la sauvait pas très vite.

La naïade plongea à sont tour dans l'eau, éteignant le feu qui avait voulu meurtrir sa peau.
Étant dans son élément, elle eut vite fait de rejoindre Sugizo qui nageait pour parvenir à rattraper l'étudiante désormais inconsciente.
La créature se plaça devant lui, mettant ses mains en avant, comme pour lui signifier de ne pas tenter d'aller plus loin.

N'avance pas plus pauvre fou !

Sugizo poussa un cri de rage et de frustration d'être encore stoppé alors qu'Uruha était en train de se noyer sous ses yeux. Sa protection le protégeait de l'eau et lui permettait de respirer mais il n'avait pas de pouvoir d'attaque.

Trop pressé pour essayer de limiter la violence, il n'hésita plus à sortir son poignard qu'il planta dans l'épaule de la naiade. Profitant de sa douleur, il la bouscula et saisit Uruha. Il la serra contre lui de façon à ce qu'elle rentre aussi dans la bulle de protection. Restait encore à remonter ce qu'il fit dans bien que mal.

- Kaoru !! Regarde bien si elle nous attaque encore ! Essaie de la brûler si jamais elle remonte !

Et elle remonta.
Plus furieuse que jamais...
Elle s'élança vers Sugizo faisant céder la barrière qui le protégeait encore, et les saisit tout les deux par le col.

Il doit mourir !

Ses doigts se refermèrent sur le pendentif de l'hermaphrodite qu'elle arracha rageusement et siffla :

Maudite nymphe !

(Je bosse pas ce soir ! Enjoy !)

( Cool ! ^^)

La naiade avait une force incroyable pour la maigreur de son bras. Privé de sa protection, un bras immobilisé par Uruha, agrippé par la naiade, Sugizo se retrouva dans une affreuse position, à deux doigts d'être noyé.

Kaoru, horrifié, fut incapable de rester sur la rive plus longtemps et se jeta à l'eau.

Il se jeta sur la naiade et lui brûla les mains pour la forcer à lâcher prise :

- Sugizo, sauvez-vous vite avec Uruha !
- Non fais-le toi ! décréta le professeur en lui mettant Uruha dans les bras. Moi je vais en finir avec elle !

Plus libre de ses mouvements, Sugizo reprit le poignard qu'il avait coincé dans sa ceinture et le planta dans la poitrine de la naiade tandis que Kaoru repartait aussi vite que possible.

Un horrible cri d'agonie résonna dans toute l'école et la naïade crispa ses doigts sur les poignées de son adversaire.

Je... Je ne partirais pas... Sans rien faire...

Et disant cela, elle posa sa main sur le torse de Sugizo, prononça une rapide incantation et un jet de lumière s'incrusta dans la peau du professeur, puis un second sur la poitrine de l'étudiante inconsciente.

Soyez certains... Que je ne vous laisserai aucun répits... Même morte.

Son corps se changea alors en un liquide turquoise, et le lac reprit sa couleur original.

(Tada ! 8D)

( Rha mais qu'est-ce qu'elle leur a fait ?)

Kaoru réussit à remonter Uruha sur la rive même si le jet de lumière qui apparut tout d'un coup l'emplit d'inquiétude.

Il coucha la nymphe sur l'herbe puis tourna les yeux vers le lac en cherchant Sugizo avec angoisse.

Il fut bien soulagé de le voir réapparaître, épuisé et hors d'haleine. Sugizo roula sur l'herbe en recrachant de l'eau.

- Sensei...où est la naiade ?
- Morte... mais elle a fait quelque chose que je n'ai pas compris. Elle a dit qu'elle continuerait à nous nuir même morte. J'ai peur de la suite car j'ignore de quoi elles sont capables.

A quatres pattes, Sugizo s'approcha d'Uruha et constata qu'elle était blessée mais qu'elle respirait toujours. Il la pris dans ses bras et la souleva en disant à Kaoru :

- Viens, rentrons vite dans l'école. Je te dois une fière chandelle d'être venu nous aider...
- C'est normal mais j'aurais voulu pouvoir en faire davantage. Hélàs un pouvoir de feu ne sert pas à grand chose face à une créature de l'eau.
- Tu as été utile. Si tu n'étais pas venu, elle nous aurait noyés. J'espère que cette histoire ne t'as pas trop choqué.

Kaoru eut un sourire :

- Vous ne me connaissez pas sensei. J'ai vécu des choses bien pires...et je suis bien content qu'on soit enfin débarassé d'elle.

Sugizo hocha la tête et ils reprirent le chemin de l'école, trempés. Quelle nuit épouvantable venait de s'écouler !

(Une surprise =w=)

Sur le trajet qui menait à l'école, Uruha ouvrit doucement les yeux et balbutia :

- A... Aliria ? Où es-tu ?

Alors qu'elle s'interrogeait elle-même, sa main cherchait désespérément le pendentif que lui avait légué sa mère adoptive.
Ne le trouvant pas, la demoiselle se redressa brusquement dans les bras de son professeur, et paniqua :

- Le collier... Le collier d'Aliria ! Où est-il ?

Uruha s'agita sans crier gare et Sugizo faillit la lâcher :

-Oulà calme-toi ! Ton collier ? J'ai bien peur qu'il ne soit resté au fond du lac, elle l'a arraché...

Il la regarda avec tristesse :

- Elle est morte Uruha, je l'ai tuée, dit-il d'une voix douce.

Au fond du lac ?
Morte...
Elle ne savait pas bien ce qui lui faisait le plus mal au fond.
Avoir perdu sa mère, ou le collier d'Aliria ?

- Je... Je dois le récupérer... C'est le seul... le seul souvenir que j'ai d'elle...

Ignorant son mal de crâne et sa blessure, la jeune fille tenta de quitter les bras de son aîné.
Elle devait le retrouver...
Et pourtant, son corps ne semblait pas vraiment en état pour une telle expédition...

Sugizo l'immobilisa tout de suite et dit d'une voix douce mais ferme :

- Non pas question ! Tu es blessée, on est au milieu de la nuit, tu ne vas pas y retourner maintenant ! Tu vas te soigner et tu iras chercher le collier plus tard maintenant qu'il n'y a plus de danger.

Kaoru regardait tout ça avec compassion et posa une main sur la tête d'Uruha :

- Allez calme-toi, tu as vécu un sale moment, il faut que tu penses à te reposer maintenant. Le collier ne bougera pas d'où il est.

Il demanda à Sugizo :

- Vous avez encore besoin d'un coup de main pour quelque chose ?
- Non merci Kaoru, je vais me débrouiller. Vas te recoucher, tu l'as bien mérité.

Kaoru acquiesça et reprit le chemin de son appartement en espérant que Bou ne s'était pas aperçu de son absence. Il aurait une drôle d'histoire à lui raconter le lendemain.

Sugizo ramena Uruha dans sa chambre et la porta dans la salle de bain :

- Pourrais-tu te transfomer en garçon ? Ce sera moins gênant si je dois t'examiner ou t'aider à t'habiller.

Alors qu'en temps normal, elle aurait sans doute rétorqué quelque chose, là, elle se contenta simplement de fermer les yeux.
Le peu de force qu'il lui restait ne lui permettait pas de contester.
Kaoru retourna dans ses appartements, et elle se jura intérieurement d'aller le remercier une fois en état.
Son professeur la transporta jusqu'à sa salle de bain et elle hocha la tête à sa requête.
La demoiselle se concentra, et son corps redevint celui d'un jeune homme.

- Ah... Ma tête tourne un peu...

( Je sais même pas où elle a été blessée ! ^^" Je dis toujours, tu me diras si tu voulais que ce soit plus grave)

- Tiens le coup encore un peu, après tu pourras te reposer tranquillement.

Bon...la transformation comme d'habitude avait fait disparaître les vêtements, Sugizo n'y avait pas pensé. Il posa une grande serviette sur Uruha, histoire qu'il puisse cacher ce qui était gênant et examina la blessure située juste au niveau du sternum. Avec quoi la naiade lui avait-elle fait ça mystère ! Heureusement, elle n'était pas assez profonde pour être grave.

Il prit du désinfectant pour nettoyer la plaie puis improvisa un bandage tout autour du torse d'Uruha.

- Ca va ? Il faudra vérifier qu'elle cicatrise bien. Tu peux t'habiller seul ?

(J'avais pas d'idée précise non plus, donc c'est très bien. ^^)

Une grimace de douleur vint déformer ses traits, et il observa son professeur lui bander le torse.
Ah... Il ne devrait plus se transformer en fille le temps que ça cicatrise.
S'habiller tout seul ?
Le jeune homme tenta un mouvement, mais sans conséquence.

- Je n'ai plus la moindre force monsieur...

Sugizo alla chercher un pyjama et aida Uruha à s'habiller, mettant de côté la petite voix qui disait qu'il outrepassait quelque peur sa fonction de professeur. Mais qui d'autre pouvait aider ce pauvre enfant ? Maintenant qu'il avait fait tout ça, leurs rapports étaient un peu moins formels que ceux qu'il avait avec les autres élèves.

Après ça, comme il était toujours trempé, il passa une grande serviette par-dessus ses vêtements mouilles puis il porta Uruha et le coucha dans son lit. Il en avait fini avec émotions fortes pour ce soir :

- Voilà...tu ne devrais plus être gêné par les cauchemars désormais. Endors-toi vite pour reprendre des forces, j'espère que tu iras mieux demain.

Uruha laissa donc son aîné l'habiller, puis le mettre au lit.
C'était un peu gênant, mais il fallait se rendre à l'évidence : Il était exténué.

- Merci professeur... Dites...

Il laissa un bref silence, puis réussi à refermer ses doigts sur la chemise trempée de Sugizo.

- Est-ce que vous pouvez rester avec moi ? Même si elle est... Je... J'ai encore un peu peur...

(Vais bosser. Bisou ! Je t'enverrai un mp pour t'expliquer la "surprise" de cette chère naïade. xD)

( Ok, si tu peux dis moi ça quand tu reviens, j'ai hâte de savoir ! Je ne sais pas si je pourrai venir demain soir, je suis chez mon oncle alors j'espère que son wifi fonctionne bien ! XD
Bisous ! )

Sugizo hésita. Rester ? Il ne pouvait pas dormir dans le même lit que son élève !!!

En fait, je suis vraiment bon pour une nuit blanche...

- Donne-moi le temps d'aller me changer, je ne peux pas rester dans cet état. Ensuite, tu reprendras du somnifère et je resterai jusqu'à ce que tu t'endormes. Je reviens...

Il fila dans son appartement et échangea ses vêtements contre ce qu'il avait de plus chaud et de plus confortable. Qu'est-ce qu'il était fatigué ! Mais fidèle à sa promesse, il revint chez Uruha et lui tendit la bouteille de somnifères :

- Tiens, tu devrais en boire. Tu as vécu beaucoup de choses traumatisantes ce soir et ça t'aidera au moins à te vider la tête.

Reprendre de cet horrible médicament ?
Uruha n'eut pourtant pas la force de le contredire et le regarda s'éclipser.
Les minutes passées sans son professeur s'écoulèrent beaucoup trop lentement à son goût, et il eut toute l'opportunité de se repasser les dernières heures en boucle.
Sa véritable mère était morte...
Malgré toute la haine qu'elle lui avait porté, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine tristesse.
Après tout, c'était la seule personne qu'il lui restait... Et maintenant ?
Maintenant il se retrouvait vraiment seul, avec un horrible poids au fond de lui.
Le peuple où il avait grandi n'était plus que souvenir, et les naïades ne voudraient certainement plus entendre parler de lui.
Avait-il réellement un quelconque avenir ? Une place dans ce trop vaste monde ?
Son cœur se serra douloureusement, et la porte de sa chambre se rouvrit.

- Professeur...

Sugizo lui tendit la bouteille de somnifère, et une grimace vint déformer les traits de son visage.

- Vous savez... Il a vraiment mauvais goût ce médicament...

Sans comprendre pourquoi, le jeune homme se mit à pleurer, relevant la couette sur ses yeux pour les cacher.
Pourquoi se laissait-il aller à ce point ?
La fatigue ?
Il n'en savait trop rien...

- Je... Je ne veux pas... Si je m'endors... Vous allez partir, et... et je me retrouverais encore tout seul... Je ne veux plus... Ce n'est ps vrai... Je n'apporte pas le malheur... Elles ne sont pas mortes par ma faute... Sanglota t-il complètement à bout.

Les paroles de sa génitrice l'avaient vraiment remué, et il ne contrôlait plus les mots qui s'égaraient hors de sa bouche.

Sugizo reposa la bouteille et posa une main sur la tête d'Uruha pour essayer de le calmer :

- Elle a dit ça pour te faire du mal. Tu n'es pas un porte-malheur, ce n'est pas vrai...

Il ignorait complètement ce qui était arrivé aux nymphes cela dit -_- Mais Uruha sanglotait si fort qu'il ne pouvait pas le laisser comme ça. Il décida de se montrer un peu plus réconfortant et le prit dans ses bras en disant doucement :

- Ne pleure pas...

Si seulement Toshi était là ! Il avait le sentiment qu'il saurait réconforter Uruha mieux que lui. Mais puisqu'il était là, il allait falloir qu'il assure.

Il était à genoux sur le parquet, Uruha dans les bras et comme il sentait la fatigue peser de plus en plus, il appuya le haut de son corps sur le lit. Il continua de prodiguer des mots de consolation à la nymphe en même temps qu'il sentait ses paupières s'alourdirent.

- Je vais rester là si tu as peur. Dors, je ne te lâche pas...dit-il une dernière fois avant que la somnolence le gagne.