En quête des naiades (Sugizo-Uruha Terminé)

Pour pouvoir partir, Emma avait été obligée d'inventer un demi-mensonge à Inoran en lui disant qu'elle allait accompagner Uruha qui éprouvait le besoin de retourner sur l'ancien domaine des nymphes pour y trouver quelque chose contre la malédiction. Elle l'aurait bien emmenée mais on ignorait combien de temps le voyage allait durer, la pleine lune était dans une dizaine de jours et il n'était plus question de prendre à nouveau des risques.
Inoran avait commencé par s'inquiéter mais quand il avait su que Sugizo venait, il avait accepté de la laisser partir. Evidemment, Emma n'avait pas dit que le professeur n'était pas en pleine possession de ses moyens.

Avec le goût de l'aventure qui la caractérisait, Emma était absolument ravie de ce voyage. Elle avait fourré dans un gros sac à dos, le necéssaire et ne s'inquiétait pas plus que ça. Sans doute seraient-ils obligés de dormir dehors. Pour elle et Uruha, ça ne posait pas de problèmes et elle espérait que Sugizo saurait s'en accomoder.

Ce dernier avait prévenu Yoshiki et Toshi de leur départ. Toshi regrettait toujours autant de ne pas pouvoir partir mais Yoshiki n'avait pas voulu entendre parler de le voir prendre part à ce voyage risqué. Du coup, Toshi s'apprêtait à vivre des jours compliqués à se demander comment ils s'en sortaient.
" Si vous n'êtes pas de retour dans une semaine, nous partirons à votre recherche" avait-il dit.

Sugizo avait fait son sac aussi. Il n'y avait plus qu'à partir.

C'est donc après avoir fait un dernier au revoir à Toshi, qu'ils prirent la route vers son ancien chez lui.
Uruha n'avait prit que le strict nécessaire, à savoir : de l'eau et de quoi manger.
Il ne craignait pas le froid, alors inutile de s'encombrer.
Après plusieurs heures de marche, les trois aventuriers s'engagèrent dans la forêt, empreintant un petit sentier qui les mènerait jusqu'aux montagnes.
Ses iris parcouraient chaque détails du paysage, comme si malgré lui, il cherchait encore à renouer le lien avec la nature.
Emma rendait le voyage étrangement agréable. Son enthousiasme allégeait l'atmosphère.

- D'ici quatre heures, nous devrions atteindre les montagnes.

Et c'est là que risquerait de se compliquer les choses...

(Je pars à 18h40. Alors bisou si j'ai pas le temps de re répondre ! ^^)

Tout alla bien pendant quelques temps. Sugizo était endurant mais malheureusement pour lui, il se rendit compte qu'une randonnée serait compliquée car il avait l'impression d'avoir des jambes en coton. Plus d'une fois, il pensa tomber et fit mine de rien. Mais il finit par s'embarrasser dans ses propres pieds et à s'étaler par terre.

- Monsieur ça va ? dit Emma.
- Oui, répondit Sugizo d'un ton morne. Il y a des moments où je dois réfléchir pour me rappeler que je dois mettre un pied devant l'autre pour marcher...

Emma ne put s'empêcher de rire en se rappelant une chanson absolument stupide et casse-pied qui serait bien de circonstances. Elle se changea alors en cheval :

- Alors venez, montez sur mon dos. Je ne voudrais pas vous voir vous faire mal !
- D'accord, juste pour un moment.

Ils reprirent la marche et Emma se mit à chanter, sa tête de cheval arborant un drôle de sourire :
- La meilleure façon d'marcher, c'est encore la notreuh ! Suffit d'mettre un pied d'vant l'autre et d'recommencer !

Sugizo ne put s'empêcher de rire :
- Merci Emma je m'en souviendrai mais nous n'avons rien pour nous protéger de la pluie !
- Hé !!! Ca veut dire que je chante faux ?!

Lorsqu'ils arrivèrent en vue des montagnes, Emma ouvrit des yeux ronds :

- C'est haut quand même ! J'espère qu'il y a des sentiers praticables !

Sugizo demanda :

- Uruha, est-ce que nous risquons de traverser l'endroit où tu as vécu avec les nymphes ?

Une chance pour eux qu'Emma ait été doté ce don incroyable !
C'est donc après plusieurs couplet de cette bien étrange chanson qu'ils arrivèrent au pied de l'imposante montagne.
Perdu dans sa contemplation, l'hermaphrodite ne sortit de son observation qu'à la voix de Sugizo.

- Il me semble... Nous jouions souvent dans une cascade qui s'écoulait de la montagne. Je me souviens d'un sentier, mais je ne sais pas jusqu'où il sera praticable.

Mais si la forêt avait brûlé, alors ils ne trouveraient que des cendres au bout du chemin...
Cette idée l'effrayait un peu.

- Nous avons deux solutions. Ou nous passons la nuit ici et traversons les montagnes demain, ou nous commençons la traversé maintenant, et dans ce cas il faudra trouver une grotte ou quelque chose dans le genre pour dormir.

Dormir dans les montagnes ne l'angoissait pas le moins du monde, mais ses deux compagnons ne seraient peut-être pas du même avis.

- Reste à savoir si je me souviendrai encore de la route une fois la nuit passée...

Et c'était bien ça qui l'apeuré plus qu'autre chose.

Emma était d'avis de commencer la traversée maintenant, histoire de gagner du temps :

- Je peux m'adapter à toutes les conditions alors ça ne me gêne pas de dormir là haut. Ca raccourcirai le voyage et si jamais tu perds la mémoire, je n'aurais qu'à repérer le chemin en volant. Mais monsieur Sugizo...

- Ca va les filles, j'avais bien prévu ça et j'ai de quoi dormir au chaud dans mon sac pour nous trois. Allons-y et marchons aussi longtemps que nous y verrons clair.

Emma resta en cheval tant que le sentier fut à peu près large et sûr mais ils se retrouvèrent ensuite à devoir marcher à flanc de falaise et sa forme de cheval commença à paniquer à cause du vertige.

- Monsieur Sugizo..j'crois qu'il va falloir que je change de forme.

Sugizo descendit et se mit à raser la paroi rocheuse en évitant de regarder dans le fond du ravin où coulait un mince filet d'eau. Il croisait les doigts pour que ses jambes ne le lâchent pas maintenant.

Emma s'était changée en aigle pour aller repérer les lieux et évaluer la distance à parcourir. La vue était superbe mais vu la longueur de la route, ils ne seraient sûrement pas de l'autre côté avant le lendemain soir.
Elle eut la désagrable surprise de constater que la route était coupée par un éboulis. Au-delà, il y avait un endroit un peu plus large et stable où ils pourraient passer la nuit.

- Il y a un éboulis deux virages après ! annonça-t-il en revenant planer près d'eux. Ca va être très compliquée de grimper sur les rochers...

Un éboulis ?
Hum... Ça n'allait pas leur faciliter la tâche.
Tout en gardant un œil sur Sugizo, Uruha avançait prudemment le long de la paroi.
Comme leur avait indiqué Emma, ils se retrouvèrent devant un tas de rocher assez imposant.

- On n'a pas le choix... Il faut escalader. Ça ira monsieur Sugizo ? Je resterai derrière vous s'il faut.

Prenant en compte la hauteur de l'obstacle, l'hermaphrodite cria :

- Emma ! Tu n'aurais pas pensé à prendre une corde des fois ?

Ce serait plus prudent.

- Si elle est dans le sac avec M. Sugizo !

Sugizo, à qui elle avait confié son sac avant de se transformer, le posa à terre et en sortit le rouleau de corde. Emma eut alors l'idée de se poser et de se changer en singe :

- Donnez-la moi, je vais grimper là-haut et l'attacher quelque part, ça vous facilitera la tâche !

Elle escalada lestement le tas de rochers et passa de l'autre côté. Elle trouva une grosse pieraille, en fit le tour avec la corde et fit un noeud bien serré.

- Voilà allez-y maintenant !

- Uruha, tu es plus léger que moi, vas-y d'abord, dit Sugizo qui espérait que la tension sur la corde n'allait pas déplacer des rochers. Il faut mieux pas que nous pesions tous les deux sur la corde...

Emma parvint donc à accrocher la corde, et l'hermaphrodite regarda un moment la corde avant de répondre à son aîné :

- Faisons l'inverse. Je suis peut-être plus léger, mais vous vous n'avez pas les jambes très stables. Il vaut mieux que je reste en bas au cas où vous dérapiez.

Et disant cela, il lui plaça la corde entre les mains.
Même si son professeur ne semblait guère apprécier l'idée de dépendre de quelqu'un, il ne pouvait pas prendre de tels risques.

- Allez-y. Insista t-il.

Sugizo finit par accepter et se mit à grimper en appuyant ses pieds sur les rochers. Il allait vite mais ses bras étaient plus faibles que d'ordinaire, il glissa tout d'un coup et serra les mains autour de la corde dont le frottement lui causa une sensation de brûlure aigue dans les paumes.

- Bon sang !!! grogna-t-il entre ses dents serrées.
- Monsieur, vous voulez un coup de main ? proposa Emma qui s'était perchée au sommet, toujours sous sa forme de singe.
- Non....ça va mieux j'arrive.

Et à force de volonté, il finit par arriver au sommet mais ce court effort l'avait fatigué comme s'il avait grimpé la montagne entière.

- On dirait que j'ai 80 ans !
- C'est le sort monsieur, courage, vous redeviendrez bientôt comme avant. Descendez vite maintenant, il ne faut pas trop peser sur les rochers. Uruha à toi !

Uruha avait suivi avec une grande attention la montée de son professeur, et son cœur avait bien louper deux battements quand Sugizo avait dérapé.
Heureusement, l'ascension de son aîné se termina pour le mieux, et se fut à son tour de grimper.
L'étudiant attrapa donc la corde et escalada au mieux cet obstacle gênant.
La force ne lui manquait pas, et pourtant, arrivé à mi-chemin il se stoppa net, ses yeux fixant la roche avec insistance.
Son cerveau ne fonctionnait plus par automatisme...
Ses mouvements...
Lever la jambe, lever l'autre... Et la main droite... Et... Non, ce n'est pas ça.

- Mais zut ! S'énerva le jeune homme.

Il laissa ses paupières se refermer et tenta de reprendre son ascension.
Mais il ne fit pas les gestes dans le bon ordre, et ses doigts glissèrent de la corde pour venir se rattraper de justesse aux rochers pas très stables.
Complétement figé à l'idée que les roches cèdent sous poids, Uruha cherchait en vain à réguler sa respiration.

- Em... Emma...

- Uruha, qu'est-ce qui se passe ?!

Emma se changea en fille et se pencha pour attraper les bras d'Uruha. C'était dur pour elle de le hisser comme ça.

- Emma je monte et je viens t'aider ! déclara Sugizo.
- Non !! s'écria Emma. C'est trop dangereux, ne montez pas !

Elle resserra sa prise sur les bras de son ami :

- Allez pose tes pieds sur les roches pour avoir un appui, je suis pas assez costaude pour te hisser à la force des bras.

( Je vais être plus lente à répondre, désolée d'avance ! ^^")

(C'est pas grave. ^^)

Poser ses pieds...
Uruha avala nerveusement sa salive, et jeta un coup d'œil vers le bas.
Bon... Réfléchir sans paniquer.
Lentement, l'étudiant replaça correctement ses pieds, prenant appuie sur les pierres les plus stables.
Au bout de plusieurs longues minutes, Emma parvint à le hisser jusqu'en haut, et il s'assit pour reprendre ses esprits, ses membres tremblant encore légèrement de par le frayeur qu'il venait d'avoir.

- Je suis désolé... Je n'arrivai plus à réfléchir...

Emma pensa très fort qu'elle avait bien fait de venir, sinon ils ne s'en serait jamais sortis.

- Pas de soucis. Viens vite maintenant, on descend de là et on marche encore un peu. Il y a un coin pas loin où on va enfin pouvoir dormir.

En bas, Sugizo fut là pour les aider à descendre puis ils allèrent jusqu'à l'endroit trouvé par Emma. Question confort on repasserait mais la nuit était en train de tomber et ils n'avaient plus le temps de chercher autre chose.

Sugizo parvint à improviser un petit feu avec deux ou trois branches récoltées sur les arbustes qui poussaient sur la falaise. Emma, pour tenir moins de place et se réchauffer plus facilement, se changea en martre à l'épaisse fourrure blanche.

Sugizo tira l'une des couvertures qu'il avait apportées et la posa sur les épaules d'Uruha :

- On va manger un peu et puis dormir. Nous devrions nous lever tôt demain pour gagner du temps.
- On y sera avant demain soir, déclara Emma. Et le chemin sera meilleur quand nous aurons passé ces falaises.

C'est donc un peu honteux qu'Uruha rejoins ses deux autres compagnons et qu'ils s'installèrent en dessous d'une large alcôve.
Son professeur lui posa une couverture sur les épaules, et il se surprit à avoir froid.
Il avait oublié ce petit détails... Étant privé de ses pouvoirs, il se retrouvait par la même occasion vulnérable aux éléments auxquels étaient sensibles les autres êtres.

- Merci... Souffla t-il l'esprit un peu ailleurs.

Demain soir...
Uruha releva la tête, et demanda :

- Et si les naïades ne veulent pas nous aider ?

Que feraient-ils ?
Ah... Il devenait pessimiste...

Ils avaient apporté des sandwichs et des biscuits et Emma avait chipé plusieurs tablettes de chocolat à la cuisine. Toujours en martre, elle en rongeait une et s'écria devant le pessimisme d'Uruha :

- Ne parle pas de malheur !
- Si elles ne veulent pas nous aider, nous chercherons d'autres naiades, répondit Sugizo, les mains près du feu. Elles ne sont tout de même pas toutes vicieuses ! Et si ça ne marche pas non plus, on cherchera un sorcier, n'importe quelle créature magique et savante...on essaiera tout ce qu'on pourra parce que je refuse de rester dans cette situation !

- Hum...

L'hermaphrodite resserra la couverture sur lui, et planta ses orbes noisettes sur les flammes dansantes.
Et une fois qu'ils auraient brisé la malédiction ?
Vivrait-il enfin en paix ?
Un soupir inconscient franchit ses lèvres et il attrapa un biscuit... que ses doigts lâchèrent aussitôt.

- Mais c'est pas vrai... marmonna t-il pour lui-même.

C'était vraiment de pire en pire...
Serait-il seulement capable de se rappeler comment marcher demain ?

( Bon...faut trouver un système pour qu'il se passe un petit peu de choses ambigues avec Sugi ! Je vais pas faire un truc très subtil mais bon tant pis ! XD)

Sugizo vit que les choses s'aggravaient. Si Uruha et lui ne pouvaient plus se déplacer demain, ça allait être gai ! -_-

Bon sang, si les naiades refusent de nous aider, je sais pas comment je réagirai !

Comme les doigts d'Uruha semblaient ne pas vouloir coopérer, il prit sans y penser un biscuit et le lui présenta avec un léger sourire :

- Il va falloir te donner la becquée je crois !

(Très subtil en effet ! xDDD)

L'étudiant haussa un sourcil devant le geste de son professeur et bredouilla :

- Je ne suis pas un bébé tout de même...

C'est cet instant que choisit son estomac pour émettre un gargouillement sonore.
Au comble de la gêne, Uruha fit une moue ennuyée, et se rapprocha de son aîné en ouvrant légèrement la bouche.
Comment allait-il pouvoir le regarder dans le blanc des yeux après ça ? u_u
Sa fierté en prenait un sacré coup pour sur... <<

(^^")

Mon dieu cette figure... !

Sugizo essaya de se retenir mais la situation était vraiment trop drôle et il finit par éclater de rire tout en continuant de faire manger Uruha :

- Non mais si tu voyais la tête que tu fais ! XD

J'ai pas intérêt à ce qu'il m'arrive la même chose sinon ça va être ma fête ! ^^"

C'est sûr, ça le faisait pas de se faire donner à manger comme ça par son prof ! pensa Emma qui elle pouvait rire sans se faire remarquer. Si ça avait été Toshi, elle n'aurait sûrement mieux apprécié !

Sugizo cessa peu à peu de rire. Il avait mal aux abdos ! XD Ca faisait du bien quand même après une journée pareille et tant d'inquiétude.
Il roula lentement sur le dos en disant :

- On ferait mieux de dormir, il fait complètement nuit et nous avons encore beaucoup à faire.

- Arrêtez de vous moquer ! Rouspéta le jeune homme en montrant du doigt ses deux compagnons de route.

Après plusieurs minutes de fou rire, les moqueries cessèrent enfin et Sugizo se laissa tomber sur le dos.
Uruha inspira profondément, et releva les yeux vers le ciel.
Les étoiles brillaient vivement, offrant une vue magnifique.

- Professeur... J'ai une question à vous poser. Quand les nymphes meurent, elles retournent à la nature. Et les autres êtres ? Est-ce qu'ils vont rejoindre les étoiles ?

Drôle de question... Oo

C'est la minute existentielle..., pensa Sugizo dont l'esprit d'athée sarcastique repointait le bout de son nez.

Mais Uruha n'avait pas besoin d'un cours de rationnalité avec sa poésie de nymphe donc il répondit :

- Vous avez un énorme avantage par rapport à nous : vous êtes sûres et certaines de ce que vous devenez après la mort. Chez les humains, personne n'est sûr de rien et les versions diffèrent selon les cultures. Mais la plus répandue, c'est que nous avons à l'intérieur de nous une âme immortelle qui sort de notre corps quand nous mourrons et va rejoindre Dieu dans le ciel. Mais on n'a jamais rien pu prouver...

Dans le ciel ?
Alors ça revenait un peu à rejoindre les étoiles...

- Ce serait bien de devenir une étoile. On pourrait continuer à regarder les gens qu'on aime depuis tout là haut...

L'hermaphrodite s'allongea à son tour et demanda :

- Et une seconde vie ? Vous y croyez vous ?

Il aurait tellement aimé pouvoir se réincarner...
Comme pour rattraper le temps perdu, ou réparer ses erreurs.

(Je file voir des amies. Bisou !)

( Oki bisous ! )

Sugizo croisa ses bras derrière la tête :

- J'aurais du mal à te donner une opinion là-dessus...j'en sais rien. Je suis pas sûr d'aimer l'idée d'une seconde vie, j'aurais trop peur de me réincarner en cafard ou en crapeau ! dit-il en riant.

Puis il tourna la tête vers lui et lui pinça doucement la joue :

- Mais dis-moi ce sont des questions bien graves pour un quelqu'un d'aussi jeune. Et puis toi, tu n'as pas d'inquiétudes à te faire. Tu retourneras à la nature et tu y retrouveras ceux que tu as perdu. D'ici-là vis pour eux.

En cafard ou en crapaud ?
Quelle drôle d'idée ?! Oo
Uruha fit une moue contrarié quand son professeur lui pinça la joue, puis se positionna sur le côté pour lui faire face.

- On m'a toujours dit qu'être curieux était un vilain défaut... Je trouve qu'au contraire c'est une qualité ! N'est-ce pas une preuve de combien je suis intéressé par ce qui m'entoure ?

L'étudiant soupira d'incompréhension, puis pinça à son tour la joue de son aîné.

- Vous devriez être moins pessimiste de votre côté. Moi je vous aurais bien vu vous réincarner en nymphe. Ça doit être joli à voir un Sugizo au féminin... Souffla t-il avec un large sourire.

Oh oui !
Il l'imaginait même très bien ! xD

En fille ?! Drôle d'idée !

Sugizo eut bêtement la vision de lui avec une robe et du rouge à lèvres !

- Beûrk.... je préfère pas imaginer la tête que j'aurais ! Cela dit je pourrais m'estimer heureux de me réincarner en nymphe, elles sont tellement gracieuses et fascinantes !

C'est toujours mieux que le crapaud ! XD

Tout en s'enroulant dans sa couverture, il dit :

- Allez, on dort maintenant, bonne nuit !


( Je vais arriver un peu plus tard que d'habitude ce soir.)