Il est temps... [Sugizo-Uruha]

Comme convenu, Shinrei était reparti à Arkorath.
Le voyage avait été pénible mais il était finalement parvenu à atteindre les portes de son ancien royaume.
Là, il avait cédé la place à son frère.
Shun avait donc puisé dans ses souvenirs pour retrouver les différents passages secrets.
Rien n'avait changé...
Rien mis à part l'homme installé sur son trône.
Il aurait du y trouver son fils... Mais la réalité fut tout autre.
Le prêtre qui avait été à ses côtés durant les quelques années de son règne était à présent roi.
Alors qu'il aurait préféré demander des explications, Shun était passé à l'action.
Quelques heures plus tard, la château était pris par des renégats, et l'imposteur se mettait à genoux, suppliant qu'on lui épargne sa vie.
Shinrei lui aurait accordé sa grâce si les révélations de son ancien ami n'avaient pas été aussi douloureuse.
Son fils était mort. Empoisonné.
Après plusieurs jours à remettre les choses en ordre, Shun avait fait appel à un mage.
Un mage qui brisa enfin le sort qui les lié.
Chacun ayant retrouvé leurs corps respectifs, les deux frères quittèrent Arkorath pour retourner à la Tsuki Academy.

- J'ai envoyé un message à Sugizo pour le prévenir de notre arrivée.
- Tu crois qu'il sera prêt à quitter sa vie d'ici ?
- Oui. Il est déterminé. Samoel est au bord du gouffre. Conclu fermement le plus jeune.

Et il frappa à la porte des appartements du professeur.

Sugizo avait eu tout son temps pour se remettre de la tentative d'assassinat. Une fois sur pied, il avait repris les cours, par conscience professionnelle et parce qu'il devait faire passer les examens. Quand il se retrouvait devant ses gamins, il avait une étrange impression. Bientôt, cette petite vie paisible prendrait fin et ce qui l'attendait était tellement plus grand et plus grave que le fait de faire plancher des ados sur une interro !

A ses heures de libres, il s'armait pour la bataille : Samoel était un drôle de mélange de ce point de vue. On s'y battait aussi bien à l'épée qu'au revolver mais Sugizo avait une nette préférence pour la première qu'il trouvait plus noble et moins lâche parce qu'il fallait être près de son adversaire. Mais il avait dû se résoudre à acheter une arme à feu : Garvin était tout à fait capable de le descendre avec une balle.

Il avait aussi découvert dans un livre de magie, de quoi utiliser les ressources de ses propres pouvoirs en se servant de sa bague comme catalyseur. Des sorts de protection surtout qui allaient lui être bien utiles.

Il était nerveux. Pas parce qu'il avait peur de mourir mais par crainte de ne pas être à la hauteur. Le retour de Shinrei sonnerait l'heure du départ et il l'attendait avec un mélange de fébrilité et d'apréhension.

Enfin, il attendit frapper à sa porte. Il savait que c'était lui. Il se leva, le coeur battant la chamade et se retrouva face à deux hommes dont un qu'il n'avait jamais vu :

- Je suis content que vous soyez revenus en vie tous les deux. Shun je présume ? dit-il en serrant la main au frère aîné. Je suis navré pour ton fils Shinrei...

Quelques secondes à peine s'écoulèrent avant que Sugizo ne vienne leur ouvrir.
Shun acquiesça d'un signe de tête à la question du professeur et sourit.

- Vous n'avez pas à l'être. Les choses se seraient passées différemment si mon frère n'avait pas fauté il y a quelques années. Il ne peut s'en prendre qu'à lui-même.

Shinrei fusilla son aîné du regard, et serra à son tour la main de son collègue.

- Je suis heureux de vous revoir. Vous pouvez constater que mon frère n'a rien perdu de sa verve.

Bref...
Shun ne répondit pas à la provocation et entra s'installer sur le fauteuil le plus proche.
Le cadet des Kiriya se contenta de soupirer au comportement de son frère et dit :

- Tout est en place. Les troupes d'Arkorath sont prêtes et n'attendent que nous. Les renégats qui sont sous les ordres de mon frère feront aussi partis de la bataille.

( Alors va falloir raconter quelques détails pour que tout soit crédible, tu ne m'en voudras pas si je brode un peu ? ^^)

Pour aller à Samoel, il fallait traverser le pays jusqu'au Sud puis traverser la mer. Arkorath disposant d'une flotte conséquente, ses troupes étaient en train de se rassembler dans le port où les trois hommes devaient les rejoindre pour partir.

Mais Sugizo avait voulu un débarquement surprise. Les rivages de Samoel étaient bien gardés puisque Garvin avait eu des vélléités de guerre. Ils arriveraient de nuit, dans le plus grand silence et une fois sur la plage...la bataille commencerait. La capitale du pays, Tuléar, se trouvait derrière les grandes dunes, comme une immense oasis, dans ce pays chaud.

Les nouvelles du pays n'étaient pas bonnes du tout. La pauvreté croissait, la famine guettait et il n'avait pas plu depuis des mois. Le peuple grondait de plus en plus. Il fallait agir à présent, Sugizo arriverait à point nommé.
Il poussa un soupir :

- Alors nous partirons dés aujourd'hui, je suis prêt. Donnez-moi seulement le temps de dire au revoir...

Ca promettait d'être dur.

( Tu peux faire débarquer Uruha si tu veux !^^)

( Je t'en prie ! )

Shinrei acquiesça d'un signe de tête et s'installa pas très loin de son frère.
Celui-ci appuya sa tête contre la paume de sa main et dit :

- Elle risque de vous manquez. Et rien ne garantit que nous revenions vivant... Ne serait-ce pas plus sage de la quitter ?
- Shun ! Tu n'as pas à te mêler de ça ! Le seigneur Sugizo fait ce qu'il lui plaît.

( Je fais intervenir Uru après. ^^ )

Sugizo eut un coup au coeur en entendant cela. Shun était vraiment beaucoup plus dur que son petit frère.

Il secoua la tête :

- Non...Ces derniers temps, je n'ai pas cessé de lui parler de ce qui nous attendait. Elle sait pertinemment que je risque ma vie et je lui ai fait promettre de continuer sa vie et d'être heureuse sans moi s'il le fallait. Nous sommes prêts à toute éventualité tous les deux.
Je ferai tout pour sortir de là rétabli sur mon trône et en vie. Il est hors de question que je la quitte car j'ai bien l'intention de l'épouser quand ce sera fini.

Shun laissa un sourire lui étirer les lèvres, et alors qu'il s'apprêtait à rétorquer quelque chose, on frappa à la porte.
Shinrei releva la tête, et ils purent entendre une voix familière provenant de l'entrée.

- Sugizo ? T'es là ?

Uruha s'avança jusqu'au salon et sursauta quelque peu en découvrant les nouveaux venus installés dans le salon.

- Ah... Pardon. Je ne savais pas que tu étais occupé.

Sugizo se leva et alla la prendre par la main :

- Non reste ma puce, je m'apprêtais à venir te voir pour te dire quelque chose d'important.
Comme tu peux le voir, Shinrei et Shun sont revenus. Les troupes d'Arkorath nous attendent au port.

Il la regarda dans les yeux avec tendresse :

- Nous allons devoir partir aujourd'hui.

( Tu bosses ce soir ?)

( Ouip ! Je pars à 19h15, et finalement j'ai pas de course à faire ^^. )

- Aujourd'hui ?

La demoiselle resserra inconsciemment sa main sur celle de son amant et bredouilla :

- Mais... Tu, tu es vraiment prêt ? C'est... soudain, non ? Enfin, je sais que ça devait arriver mais...

Elle baissa la tête et se mordit la lèvre pour ne pas en dire plus.
Pourquoi était-ce arrivé si vite ?
Elle ne se sentait pas encore prête à le laisser partir...
Elle craignait tellement de ne plus le revoir.

(^^)

Sugizo ne voulait pas continuer la conversation devant Shinrei et Shun, question de fierté entre hommes et entre princes en plus ! Il voulait lui expliquer les choses et avoir envers elle tous les gestes d'amour qu'il ne pourrait plus avoir pendant un bon moment.

Il se tourna vers eux :

- Excusez-moi un instant.

Il conduisit Uruha dans sa chambre, ferma la porte puis posa une main sur la joue de la jeune fille :

- Ma chérie, je sais que c'est soudain...Pour moi aussi ça l'est mais je ne peux plus reculer désormais. Mes affaires sont déjà prêtes.

Il avait le coeur terriblement serré mais il était conforté dans l'idée qu'il faisait bien de la laisser là. Elle était si jeune, si innocente qu'elle n'aurait jamais pu supporter la vue de la guerre. Mieux valait largement qu'elle reste en sécurité, chouchoutée par Toshi qui ne manquerait pas d'être là pour elle durant son absence.

Les deux frères acquiescèrent silencieusement, et Uruha se retrouva bien vite seule avec son aîné.
Un soupir passa ses lèvres, et elle partit se blottir dans les bras de son bien aimé.

- Je sais... Mais j'appréhende tellement. J'ai peur de me retrouver toute seule une nouvelle fois. J'ai beau tenter de me convaincre que tu feras ton possible pour que tout aille bien, l'inquiétude me ronge. Je voudrai tant pouvoir te suivre.

Elle craignait pour la vie de son amant plus que pour la sienne...
Allait-elle supporter de le voir partir ?

Sugizo referma ses bras sur elle et répondit en lui caressant les cheveux:

- Je penserai à toi sans arrêt, murmura-t-il. J'y arriverai pour toi. Ensuite je reviendrai te chercher et nous entrerons dans une ville restaurée, pleine de joie qui t'accueillera comme une princesse. Il y aura des couleurs vives et des fleurs partout. Mon pays était beau tu sais du temps de sa prospérité et il le redeviendra.

Il releva doucement son visage vers lui :

- Ne sois pas trop triste et garde confiance.

Il avait envie de lui dire de ne pas pleurer s'il mourrait mais il ne voulait même pas penser à ce risque. Il ne mourrait pas un point c'est tout ! L'échec n'était pas permis.

A la place, il se pencha et l'embrassa longtemps à plusieurs reprises. Il aurat voulu ne jamais avoir à se détacher d'elle mais c'était leurs derniers instants de paix.

Elle prit une grande inspiration, tentant de se projeter dans ce futur radieux.
Elle devait lui faire confiance...
La demoiselle se laissa donc embrasser, capturant au mieux toutes ces sensations tellement réconfortantes.
Tout cela allait lui manquer, c'était certain... Mais elle devait tenir bon, pour lui.
A bout de souffle, elle enfouit son visage dans le cou de son amant et plongea ses mains sous son haut, remontant le long de son dos.

- Tu vas me manquer... Promets-moi de revenir.

Parce-que s'il ne revenait pas... Elle ne le supporterait pas.

Comme il aimait lorqu'elle touchait sa peau comme ça... Il voulait encore des jours et des nuits à n'en plus finir à sentir ses mains sur lui...

- Toi aussi tu vas me manquer. Je te promets de revenir, je t'aime...

Il la serra encore longtemps. Puis la pensée des deux hommes qui l'attendaient l'obligea à se détacher doucement de son amante avec l'impression qu'un fil invisible et relié à elle tirait son coeur.

Il se détourna un moment pour prendre ses affaires. Un gros sac à dos et son épée qu'il attacha à sa ceinture. Dans le sac il y avait son révolver, des munitions et quelques autres bricoles. Il voyagerait léger et les provisions étaient sur les bateaux.

Une fois prêt, il embrassa encore Uruha puis, avec l'impression que ses jambes pesaient dix fois plus lourd, il revint dans le salon :

- Shun, Shinrei, je suis prêt...On n'a plus qu'à passer voir Yoshiki.

( On ne peut pas faire l'entrevue avec Yoshiki évidemment. Pendant que Sugi sera dans son bureau, Toshi va venir ^^)

( Va pour l'arrivé de Toshi ! ^^ Uruha risque d'avoir besoin de son soutien. )

Le cœur de la demoiselle s'alourdit dangereusement en voyant son amant rassembler ses affaires.
Alors c'était bel et bien l'heure...
Après un dernier baiser, Sugizo sortit enfin de la chambre et sa voix lui semblait déjà trop lointaine quand il adressa quelques mots aux deux autres princes.
Elle n'osait plus bouger.
S'il elle avançait, ce serait pour le retenir.
La nymphe se laissa doucement tomber sur le lit, gardant les yeux rivés sur la porte.

"Ne pars pas..."

C'était ce que criait haut et fort son esprit, mais elle s'interdisait le moindre son.
Ce devait être assez comme ça pour Sugizo, inutile d'en rajouter une couche.

Uurha resta sans bouger lorsqu'il sortit de son appartement.

Sugizo mourait d'envie de rebrousser chemin et de revenir vers elle mais la présence de ses deux compagnons l'en empêcha.

Alors il partit, pensant qu'il valait mieux qu'elle reste un peu seule. Elle ne voulait peut-être pas le voir partir.

Ils se rendirent dans le bureau de Yoshiki et discutèrent longuement avec lui. Le directeur était inquiet évidemment et voulait leur proposer son aide mais Sugizo lui fit comprendre qu'il avait bien assez de choses à faire à la Tsuki et que Toshi avait besoin de lui.

Ce fut justement lui qu'il croisa en sortant de chez Yoshiki. Le professeur, le voyant tout armé, comprit ce qui se passait :

- Sugizo....alors c'est aujourd'hui ? Tu t'en vas ?
- Oui...Toshi promets-moi de veiller sur Uruha. Et surtout...Si je ne reviens pas.

Le coeur serré, Toshi le prit dans ses bras :

- Tu n'as même pas besoin de le demander, je suis son père.

Sugizo eut un faible sourire. Les adieux étaient consommés.

( Je ne sais pas si Uruha va rester dans la chambre ou pas. Tu peux faire agir Toshi pour la rejoindre si tu veux.)

Son cœur battait plus que de raison.
Elle voulait le voir... Encore une fois.
Après plusieurs minutes à débattre avec elle-même, la nymphe se leva brusquement et courut à travers les couloirs.
Une dernière fois... Elle voulait lui dire au revoir une dernière fois.
Complètement essoufflée, elle aperçut justement les trois princes et Toshi en train de se dire au revoir devant les portes.
La demoiselle se précipita vers eux, et appela en se jetant dans les bras de son bien aimé :

- Sugizo !

Elle le serra plus fort que jamais, ne retenant plus ses larmes.

- Je t'aime... Alors... Reviens-moi... Quoi qu'il arrive.

( Je vais bosser ! )

Sugizo se retourna à l'appel d'Uruha et la reçut en larmes dans ses bras.

Il avait redouté ce genre de moment et crut que son coeur allait se briser. Tant pis pour la présence de Shinrei et Shun, ce dernier allait pouvoir ironiser tant qu'il voulait après ! Il posa son front contre celui d'Uruha et prit son visage entre ses mains en lui murmurant :

- Tiens le coup ma chérie, pour moi...Je t'aime, je vais revenir...

Il reprit ses lèvres pour un baiser passionné.

Toshi ne les avait jamais vus s'embrasser auparavant et il comprit mieux que jamais en les voyant à quel point ils s'aimaient. Uruha peut-être vraiment heureuse avec lui s'ils se mariaient finalement. L'état de la nymphe le rendait infiniment triste pour elle. Lorsque Sugizo rompit le baiser, il lui adressa un bref regard auquel il répondit par un signe de tête.

Elle était dans les meilleures mains possibles alors Sugizo plongea une dernière fois ses yeux dans ceux de la nymphe avant de lâcher sa main.

- Il faut qu'on y aille, s'entendit-il dire d'une voix qu'il ne reconnut pas.

Il s'avança vers ses deux compagnons puis ils commencèrent à s'éloigner. Jusqu'à ce qu'ils soient hors de vue, Sugizo résista à l'envie de se retourner parce qu'il craignait trop de voir Uruha pleurer.

( A demain ! On peut faire une petite scène Uruha-Toshi et puis après on retourne aux trois compères ?)

( On fait comme ça. ^^ La présence de Toshi sera plus que nécessaire. )

Uruha s'imprégna une nouvelle fois de tout ce qui faisait Sugizo.
Son cœur battait à tout rompre, et elle crut bien le sentir lâcher quand la main de son amant s'échappa.
Les lèvres tremblantes, elle ne put prononcer aucun mot, les regardant simplement s'éloigner.
Plus que jamais, Sugizo redevenait ce roi prêt à tout pour reconquérir son royaume perdu.
Alors que les trois silhouettes devenaient quasi invisibles, la demoiselle ramena ses mains contre sa poitrine et ferma les yeux.
Son rythme cardiaque douloureux reprenait peu à peu une cadence plus sage, et seules des larmes silencieuses dévalaient encore ses joues.
Prenant une faible inspiration, la nymphe souleva ses paupières et souffla, comme pour se rassurer :

- Il reviendra... Il l'a promis...

Et elle serra automatiquement la bague que lui avait offert son amant.

Toshi prit le relai et s'approcha doucement d'elle pour la prendre par les épaules. Sa peau était froide ce qui n'arrivait pas souvent. Il la frictionna un peu en se demandant comment il allait faire pour la sortir de son chagrin, si même c'était possible.

- Ma chérie, je pourrais te dire de ne pas te faire de mauvais sang mais tu n'y arriverais pas. Moi non plus si j'étais à ta place. Mais il faut que tu y croies. Tu as vu sa tête ? Il est déterminé, il ne lâchera rien et il paraît que la flotte d'Arkorath est impressionnante. Je suis sûr qu'il y arrivera.

La demoiselle releva la tête aux paroles de son aîné, puis soupira.
Il allait y arrivait. Il devait y arriver.
Mais la guerre... La guerre avait anéantie son peuple, alors qu'est-ce qui lui garantissait que Sugizo en reviendrait vivant ?
Cette pensée lui glaça le sang, et le se retourna vivement pour serrer Toshi contre elle, son visage partant se cacher dans son haut.

- J'aurai tellement préféré y aller avec lui !

( Coucou ! Je suis en train de finir une disserte alors je vais être moins vive à répondre...du moins si je résiste à la tentation de me faire attraper par le rp ! XD)

Toshi lui caressa les cheveux et soupira :

- Je sais ma chérie, je sais...mais il a eu raison de te dire de rester ici, c'est vraiment trop dangereux. Et si tu t'étais faite tuer ? Qu'est-ce que j'aurais ressenti moi ? Et lui ne se le serait jamais pardonné.

( J'emballe les cadeaux de mon côté donc c'est pareil. xD )

Uruha se remit à sangloter, resserrant ses mains dans le dos de son professeur.

- La guerre m'a déjà enlevé... tellement de chose... Je ne veux pas... que ça recommence...

Elle inspira fortement.
Elle avait tellement peur...

- Est-ce qu'il y aurait un moyen... de suivre leur voyage ?

Toshi répondit pensivement :

- En fait...je crois que si le conflit éclate, cela se saura aux informations. Une guerre pour le pouvoir ne passe jamais inaperçue et l'on parle déjà de Samoel dans les journaux pour évoquer son repli sur elle-même depuis que Garvin est au pouvoir. Je sais que...des images prises depuis des portables circulent sur Internet à propos des émeutes populaires.
Tu ferais bien d'aller dans la salle informatique ces prochains jours. On y parlera de la guerre et de Sugizo.

Uruha se calma un peu, et renifla un bon coup pour faire cesser ses pleurs.

- D'accord... Et avec la nature ? Puisque mes pouvoirs ont grandis, est-ce que je ne peux pas essayer de les suivre à travers elle ?

C'était dangereux, et certainement très épuisant, mais restait dans l'incertitude lui semblait être pire.

- Est-ce que je pourrai venir vous voir plus souvent ? J'ai peur que si je reste seule, je me mette à déprimer.