Envole-moi (Uruha- Terminé)

Il était déjà assez tard dans la nuit et Sugizo dormait profondément.

Un bras au-dessus de la tête, il ne portait qu'un bas de pyjama en soie noire que le drap découvrait jusqu'aux genoux. Même quand il dormait, il portait sa bague, vieille habitude un peu parano qui datait de l'époque où on lui disait toujours de faire attention et qu'on pouvait l'attaquer pendant son sommeil.

Leur pique-nique terminé, chacun était reparti de son côté en se disant à demain.
Si ce genre de situation lui avait convenu au début, elle sentait clairement que ce n'était plus le cas.
Ce soir, elle était comme... restait sur sa faim. 8D
Après avoir enfilé une des nuisettes que son "pôpa" lui avait si gentiment acheté, Uruha se glissa silencieusement hors de sa chambre et se faufila jusqu'aux appartements des enseignants.
Ne pouvant s'empêcher de sourire rien qu'à la perspective de ce qu'elle allait faire, la demoiselle poussa une des dernières portes et marcha silencieusement jusqu'à la chambre de son aîné.
Elle jeta un rapide coup d'œil dans la pièce, et s'avança à tâtons jusqu'au lit où reposait son bien aimé.
Avec toute sa légèreté, elle se pencha au dessus de lui, tel un prince venant réveiller sa belle au bois dormant, et déposa un frêle baiser sur ses fines lèvres.

Sugizo commença par sursauter. Qui s'était glissé dans sa chambre ? Pendant une seconde, il songea encore à une attaque mais il se rendit bien vite compte que la vérité était bien plus agréable.

Uruha était là, ses longs cheveux dénoués et son beau corps parfaitement dessiné sous une nuisette courte. Penchée comme elle était, il entrevoyait ses seins. Le souffle coupé, il passa doucement la main le long de ses hanches :

- Si je m'attendais à ça...dit-il en souriant.

Il la prit dans ses bras et la retourna doucement sur le dos en l'embrassant. Est-ce qu'elle était bien venue pour ce qu'il croyait ?

- C'est bien ce que tu veux ma puce ? Est-ce que tu as peur ?

Oh le joli sursaut ! xD
La demoiselle en aurait d'ailleurs bien rit si elle n'avait pas était prise de court.
Sugizo la tira contre lui, l'embrassant le plus tendrement du monde.
Si c'était bien ce qu'elle voulait !?
Un doux sourire vint étirer les lèvres de la nymphe, et elle tira sur la nuque de son professeur pour joindre à nouveau leurs lèvres.

- Est-ce que je dois avoir peur ?

Sugizo la posa doucement sur les oreillers et lui murmura :

- Non pas avec moi. Je vais te donner la première fois la plus merveilleuse possible...

Il l'embrassa profondément et se coucha doucement sur elle sans l'écraser juste pour la recouvrir de son corps et de sa chaleur. Il brûlait déjà de désir mais il se retiendrait. Il irait à son rythme à elle et ne prendrait qu'elle en compte. Il trouvait cela merveilleux qu'elle soit venue le chercher comme ça pour s'offrir à lui.

Il commenca à la caresser : les bras, les hanches, les jambes...sa peau était douce et délicate. Il l'enferma peu à peu dans un cocon de tendresse.

La première fois la plus merveilleuse possible...

La demoiselle en ferma les yeux tant la phrase lui promettait de belles choses.
Répondant avec passion au baiser de son amant, Uruha se colla un peu plus à lui, comme pour capturer la chaleur qui émanait de son corps.
Les caresses de son professeur faisaient lentement accélérer son rythme cardiaque, et malgré le plaisir apparent, elle ne put empêcher une question de se glisser hors de sa bouche :

- Et si je me transforme en garçon ?

Oui... Si ça ce passe comme avec les jumeaux ?

En garçon ?!

Arf... Sugizo préférait largement son corps de fille mais est-ce qu'il ne voudrait plus vraiment d'elle pour autant ? Ce serait toujours Uruha, son visage ne changerait pas beaucoup ni sa façon d'être.

Il sourit :

- Essaie de ne pas te transformer mais bon si jamais tu ne te contrôles pas ce n'est pas grave. Il faudra juste que je fasse un peu plus attention encore parce que c'est un peu plus délicat pour les garçons.

La demoiselle hocha doucement la tête et souffla :

- Je vais essayer...

Mais dur quoi... u_u
Se contrôler dans ce genre de moment c'était plutôt... hard.
Elle ne se démonta pas pour autant, retournant à l'assaut des lèvres de son amant, et faisant glisser ses mains sur les hanches finement musclées.
Il était quand même vachement bien foutu le vieux ! xDDD

( Je vais bosser ! Gros poutoux ! )

( Bisous ! Comment elle parle de Sugizo ! XD)

Sugizo repartit à la découverte de son amante. Il l'embrassa le long du cou puis il fit doucement descendre le haut de sa nuisette pour découvrir sa poitrine. Il prit dans une main, l'un de ses seins sur lequel vint se poser son souffle chaud. Puis il posa ses lèvres et sa langue sur le téton et le lécha doucement jusqu'à ce qu'il se dresse.

( C'est toute la délicatesse d'Uruha ça ! xD )

Le souffle chaud de son bien aimé la fit doucement frémir, et elle ferma les yeux sous la caresse de sa main.
Ah... Mon dieu...
La respiration de la demoiselle s'accéléra inévitablement, et elle crispa ses doigts sur le dos de son aîné.
Une agréable chaleur lui chatouillait le ventre, lui faisant légèrement entrouvrir ses lèvres pour happer un peu d'air.
Lentement, elle pouvait sentir un plaisir rare courir dans chacune de ses veines.

- Ah...

C'était vraiment sensible à cet endroit là ! xD

Sugizo sentit le sein d'Uruha durcir et sa respiration accélérée lui apprit qu'elle aimait ce qu'il faisait. Après le premier sein, il passa à l'autre. Pas de brusquerie, ils avaient tout le temps. Il voulait lui faire découvrir tous les délices du plaisir féminin et pour ça, il était content d'être plus vieux et expérimenté qu'elle.

Ses mains partirent des chevilles de la nymphe et remontèrent lentement le long de ses jambes pour s'inflitrer sous sa nuisette. Il explora ses cuisses fines, ses hanches et son ventre. Elle frémissait, il adorait ça.

D'innombrable frissons s'amusaient à recouvrir sa peau, les mains de son vis à vis ne lui laissant aucun répits.
Les doigts de son amant passant sur son ventre lui arrachèrent un sourire, et elle souffla entre deux inspirations :

- Ça chatouille...

Et bien plus encore...
Le demoiselle souleva doucement ses paupières, observant attentivement les gestes de son aîné.
Il émanait de lui une telle douceur... Elle adorait cette impression.
La nymphe plongea ses mains dans les cheveux bruns, et soupira d'impatience.
Il commençait à faire drôlement chaud pour le coup. <<

Sugizo sourit à la remarque d'Uruha dont la nuisette commençait à devenir encombrante. Il la voulait nue maintenant.
Elle plongea ses mains dans ses cheveux, délicieuse caresse. Il lui souleva légèrement le dos pour descendre la fermeture éclair du vêtement. Puis il l'embrassa tandis qu'il le faisait descendre le long de son corps et le mettait à part.

Elle avait encore une culotte, ça aussi c'était en trop. Sugizo se pencha sur son ventre qu'il constella de baisers. Elle frissonna, ça devait encore la chatouiller mais aussi lui faire du bien. Il insista sur son nombril pendant que ses mains allaient et venaient sur ses cuisses. Puis il accrocha les côtés de son dernier sous-vêtement et le fit doucement descendre aussi.

Voilà elle était comme il aimait et il ouvrit les yeux pour contempler son corps alangui sur les draps, svelte et souple. Elle avait les cheveux en désordre et répandus sur l'oreiller, elle était tout simplement belle et terriblement désirable.

Son désir monta d'un cran encore et il revint l'embrasser fougeusement :

- Tu es magnifique...

C'est avec une agréable lenteur que Sugizo la mit à nue, lui déposant de temps à autre de frêles baisers sur sa peau frémissante.
C'était terriblement bon de se sentir ainsi désirer.
Retrouvant avec plaisir les lèvres de son amant, la demoiselle l'entoura amoureusement de ses bras fins, répondant avec tout autant de fougue à son baiser.
C'était plutôt étrange... Elle avait l'impression d'avoir attendu ça toute sa vie.
Inconsciemment, ses doigts glissèrent le long du dos musclé, retraçant avec délicatesse chaque courbe, puis stoppèrent leur course sur les fesses encore couvertes.
Lentement, elle fit remonter l'une de ses jambes contre celle de son amant, ses mains s'agrippant à l'élastique du vêtement gênant.

- Je peux... ? Murmura t-elle les joues rougies par la gêne.

Ce fut au tour de Sugizo de frissonner lorsque Uruha commença à vouloir être entreprenante.

- Bien sûr que tu peux. Fais tout ce que tu veux, mon corps est à toi.

Son sourire s'élargit alors, et elle força son amant à se coucher sur le dos.
Elle grimpa à califourchon sur lui, puis fit lentement descendre tous ce qui était susceptible de les gêner pour la suite.
Ses yeux pétillaient de malice et d'envie...

- Je te retourne le compliment mon beau prince.... Tu es magnifique. Souffla t-elle en se penchant à son oreille.

Ah... Elle sentait de nouveau son ventre la chatouiller.

( Je vais bosser ! Bisou ! )

Uruha était à l'aise, pas du tout effarouchée ni intimidée ce que Sugizo trouvait vraiment agréable.

Il la laissa complaisamment s'installer sur lui et sourit à son compliment. Il l'embrassa en se redressa en position assise, Uruha assise sur ses cuisses, ses jambes de part et d'autre de sa taille. Là, chacun pouvait à loisir explorer le corps de l'autre. Sugizo prit la main d'Uruha et la posa sur son torse :

- Touche-moi vas-y...

Touche-moi vas-y...

Cette simple phrase la remua considérablement, faisant s'enflammer encore un peu plus ses joues déjà rougies.
Comme pour cacher sa gêne, la demoiselle bloqua son regard sur le torse de son amant, et suivit avec une grande concentration ses propres gestes.
Avec la légèreté qui caractérisait si bien son peuple, elle retraça ses pectoraux du bout des doigts, puis ses abdominaux, s'arrêtant juste en dessous de son nombril.
Alors que son esprit s'imaginait déjà être allé plus bas, son index dessinait de drôle arabesque sur le ventre offert.
Il fallait qu'elle garde le contrôle... Surtout, ne pas se transformer en garçon. Ça pourrait gâcher l'instant, et elle ne désirait ça pour rien au monde.

- Est-ce que c'est la première fois que tu fais ça avec quelqu'un d'aussi jeune ? Ca ne te dérange pas que je n'ai aucune expérience ?

Oui, la question lui trottait dans la tête depuis un petit moment déjà. u_u

Sugizo sourit en sentant ses doigts sur lui. Elle redessinait son corps, c'était adorablement doux. Il lui caressa le dos et déposa des dizaines de baisers sur sa tempe et le creux de son cou.

Est-ce que c'est la première fois que tu fais ça avec quelqu'un d'aussi jeune ? Ca ne te dérange pas que je n'ai aucune expérience ?

- C'est la première fois que je le fais avec un tel écart d'âge oui. Mais tu es majeure et je crois que tu sais ce que tu veux, alors je me sens moins coupable maintenant. Je t'aime si fort... et que tu n'aies aucune expérience n'a pas la moindre importance. Tu es déjà parfaite comme tu es et je t'apprendrai le reste, ne te préoccupe pas de ça.

Rassurée, la demoiselle releva enfin les yeux vers son amant et murmura :

- Je t'aime fort aussi.

Et disant cela, elle prit son visage en coupe pour l'embrasser tendrement.
Sugizo semblait plus que sincère, et elle était prête à se laisser guider jusqu'au bout cette fois.
Alors qu'elle s'amusait à déposer une myriade de baiser sur le haut du torse de son professeur, ses doigts partirent s'agripper aux hanches si joliment dessinées.
Un petit sourire malicieux au coin des lèvres, Uruha obligea son aîné à se recoucher afin de pouvoir explorer plus amplement son corps.
Se rappelant des gestes de son aimé d'il y a quelques minutes, l'étudiante s'arrêta sur un téton et le mordilla doucement, sa langue curieuse jouant avec ce petit bout de chair si bien placé.

Sugizo fut agréablement surpris de trouver Uruha si active dès la première fois. Mais en y réfléchissant bien, elle n'était pas du genre timide. Il n'aurait pas dû s'attendre à la trouver rougissante et stressée, elle ne reculait devant rien et ça devait être presque un jeu pour elle.

Ravie et rassuré de l'état d'esprit de sa chérie, il la laissa faire comme elle voulait. Dans sa tête, c'était plutôt à lui de s'occuper d'elle mais puisqu'elle prenait les devants d'elle-même, il ferma les yeux de plaisir lorsqu'elle commença à s'approprier son corps. Il ne cessa pas de la caresser pour autant, ses cheveux, ses seins, ses fesses, ses jambes...autant de merveilles à apprécier au point qu'il aurait voulu avoir plusieurs mains.

La tension de son sexe commençait à devenir vraiment forte mais tant pis, pas question d'accélerer tant qu'Uruha ne lui aurait pas fait comprendre qu'elle était prête pour la suite. Plus elle serait détendue, plus son corps serait prêt à l'accueillir sans trop de mal.

En attendant, Sugizo se permit une petite audace. Une main sur la cuisse d'Uruha dériva sur son entrejambe. Il chercha délicatement et trouva cette zone si sensible chez les filles qu'il caressa doucement.

Alors qu'elle venait tout juste de s'attaquer au nombril, une bouffée de chaleur la submergea sans prévenir.
Son amant venait d'atteindre une partie de son corps encore plus sensible que les autres.
Un peu comme la dernière fois... Avec Kamijo... C'est à cet instant là que...
Une légère appréhension au creux de l'estomac, la demoiselle posa sa joue contre le torse de son aîné, tentant tant bien que mal de réguler sa respiration.
Son ventre semblait décidé à se tordre de toutes les façons possible...
C'était vraiment étrange comme sensation.
Malgré l'effort surhumain qu'elle mettait en œuvre pour garder le contrôle, les faibles sons que produisaient sa bouche ne daignaient se taire, et l'agitation au fond d'elle n'avait guère l'envie de se calmer.

Ah Uruha déclarait forfait ? ^^

Sugizo la retourna sur le dos pour mieux lui prodiguer ce plaisir qu'elle semblait tant apprécier au vu de l'humidité sur ses doigts.

Il l'embrassa, mêlant sa langue à la sienne tandis qu'un doigt de sa main libre cherchait doucement à s'introduire en elle.

- Ca va aller...murmura-t-il entre deux baisers pendant qu'il entrait dans son intimité étroite. Préviens-moi si je te fais mal.

Uruha répondit avec fougue au baiser de son amant, tentant de calmer son appréhension.
Ses paupières se fermèrent aux paroles rassurantes, et, inconsciemment, elle écarta un peu plus ses jambes, faisant doucement remonter l'une de ses cuisses contre lui.
La sensualité était quelque chose d'inné chez les nymphes, et même s'il n'avait jamais vécu ça, son corps semblait déjà savoir comment se comporter.
La demoiselle se laissa donc totalement faire, passant ses bras autour du cou de son bien aimé, et s'abandonnant à ses divines caresses.
Elle aurait bien échappé un faible hoquet de surprise si sa bouche n'était pas déjà occupée.
C'était... étrange... comme sensation...
Mais la curiosité semblait bien plus forte que l'appréhension, et son bassin décida de lui-même de faire un faible mais significatif mouvement.

Quand il n'occupait pas ses lèvres pour la laisser respirer, Sugizo parsemait le visage d'Uruha de baisers en guettant la moindre de ses réactions.

Comme ça semblait lui plaire,il risqua un second doigt et prit son temps pour faire de lents mouvements d'avant en arrière en cherchant le point sensible.

Il avait de plus en plus envie de la prendre, ce n'était pas facile de se retenir autant après une aussi longue période d'abstinence mais si Uruha sortait de là comblée, il serait fier de lui.