Ce qu'on peut voir à la bibliothèque à onze heures du soir (Hizaki-Kamijo)[Terminé]

Yasu était resté tard à la bibliothèque ce soir-là pour travailler. En fait, il n'en avait pas trop besoin étant donné que sa nature non humaine lui avait déjà permis d'intégrer tout le programme de l'année. Mais il était en train de potasser le programme de l'année suivante, histoire de pouvoir en fiche le moins possible ensuite.

Et depuis qu'il était avec Sirius, son petit programme avait pris pas mal de retard parce qu'il avait découvert qu'il y a bien mieux à faire de ses soirées que de poser ses fesses sur une chaise de bureau.
Il avait quand même convaincu son cher et tendre de lui accorder une petite soirée de répit et il était venu sur réfugier au fin fond de la bibliothèque déserte.

Déserte ? C'était ce qu'il croyait jusqu'à ce qu'il soit tiré de ses réflexions par des mumures et des rires qui provenaient de l'autre bout de la pièce.

-Y a personne?
-Non.
-Cool!

Hizaki sourit et embrassa voluptueusement son frangin préféré.
Ils s'étaient éclipsés de leur chambre juste après le couvre feu, histoire de dire que oui, ils avaient défié l'autorité, et s'étaient bien amusés dans les couloirs de l'école... un peu trop déserts à leur goûts...

Ils ne cherchaient pas vraiment une bêtise à faire, juste un coin un peu original où s'ébattre tranquillement et, disons que les couloirs et les salles de classes vides n'avaient pas trop eu leur préférence...

Ô divin miracle, la porte de la bibliothèque était restée ouverte et... quoi de mieux qu'un petit cinq à sept (à onze heures mais c'est pas grave ^^") entre des rangées de livres et sur les tapis moelleux?

Hizaki riait légèrement, soupirant en rejetant la tête en arrière alors que Kamijo glissait ses lèvres avec tendresse dans son cou.

-Tu crois qu'on va se faire attraper? murmura la Princesse d'une voix légèrement éraillée.
-Hum... ça serait amusant...
-Surtout si c'était papa...

Kamijo sourit, redressant la tête en plongeant un regard étincelant d'amour dans celui d'Hizaki.

-Il est beau hein? fit-il en caressant sa joue.
-Il nous ressemble... J'ai envie de lui tu sais...
-Je sais amour, je sais... Mais il y a Toshi...
-Oui... Ils ont de la chance...

Kamijo se pencha et mordilla son oreille, le faisant gémir doucement.

-Un jour, nous aussi on sera mariés...
-Nous avons le même sang, c'est impossible...
-Je défierais l'impossible pour toi, mon amour...

La Princesse sourit, et embrassa les lèvres offertes alors que Kamijo passait une main dans sa nuque, jusqu'à ses cheveux dont il enleva les attaches, retombant lourdement en une crinière souple et soyeuse sur les épaules et le dos d'Hizaki.
Un rayon de lune filtrant par la fenêtre rendait la scène irréelle...

Yasu s'était levé et s'était approché pour voir qui était là.
Il n'avait pas de raison de se montrer discret. Il pouvait s'approcher sans faire attention juste jeter un coup d'oeil.
Mais une sorte de pressentiment lui fit sentir qu'il valait mieux qu'il soit discret. Il y avait un couple là.
Il se cacha dans le rayon avant celui où se trouvaient les jumeaux et il jeta un oeil entre deux bouquins. Heureusement qu'il ne brillait pas trop fort ce soir-là.

En les voyant, il crut naturellement avoir affaire à une fille et un garçon. Ils étaient très beaux et richement habillés. Il les avait déjà vus avant et était sûr qu'ils étaient ensemble ce qui se confimait.

D'après ce qu'ils étaient en train de faire, ils n'étaient pas venus là pour bosser ! Yasu aurait dû intervenir et leur dire d'aller faire leurs cochonneries ailleurs mais quelque chose le retint. Ces deux-là étaient trop magnifiques. Il ne dit pas un mot et resta là à les regarder.

Hizaki se sentait fondre sous les délicates attentions de son amant qui glissait voluptueusement ses mains dans son abondante chevelure blonde.
Son point faible.
Le pire de tous...
Kamijo était capable de le faire jouir rien qu'en lui massant le crâne...

-Hmmm... gémit la Princesse. Kami... Arrêtes...

Le Prince sourit et l'embrassa sur le bout du nez.

-A vos ordres, Princesse...

Hizaki sourit.
C'était lui qui dirigeait les opérations, toujours... Il guidait, il ordonnait et Kamijo se soumettait...
Et pourtant, quasi invariablement, à la fin, c'était lui le soumis, lui qui cirait d'extase, lui qui se donnait entièrement à son aimé, pauvre petite marionnette sans autre volonté que celle de jouir dans ses bras...

Mais ils n'en n'étaient pas encore là, et Hizaki avait une lueur malicieuse dans les yeux.

-Viens là... fit-il en tendant les bras d'une façon presque maternelle.

Kamijo s'exécuta de bonne grâce, enlaçant son ange et embrassant tendrement son front.

-Déshabille-moi... souffla la Princesse à son oreille.

Comment ne pas soumettre?

Yasu était stupéfait. On lui avait pourtant dit que ces deux-là étaient jumeaux ?!
Il contemplait la scène avec ahurissement mais aussi...avec envie.

Ils débordaient d'amour et de sensualité tous les deux. Tout d'un coup, il eut envie de s'enfuir hors de cette bibliothèque pour aller retrouver Sirius et faire la même chose avec lui.
Mais il n'avait pas envie de partir. Il voulait en voir plus, il voulait les voir...nus. Ils devaient être superbes.

Et voilà que le petit Yasu si pur et si raisonnable se retrouva dans une situation de parfait voyeurisme et qu'en plus son corps réagissait !

Lentement, sensuellement, délicatement...
Oui, voilà comment Kamijo déballait Hizaki, comme le plus merveilleux des cadeaux de noël...

D'abord, le laçage de la robe... un nœud qui disparait puis le bruit du tissus chutant sur le sol.
Et une merveille devant les yeux, fin, gracieux et délicatement éclairé par l'éclat de la lune.
Un corset d'une blancheur immaculée, des épaules si fines, si frêles à la peau laiteuse et des jupons, de jupons!
Une mousse légère qui semblait dévorer ses jambes dont on ne voyait que les chevilles, si minuscules...

Un ange, tout simplement...

Kamijo ne l'observa qu'un instant, se glissant dans le dos de sa belle en relevant ses cheveux qu'il fit glisser devant, lui cachant une épaule et la poitrine mais dénudant un peu plus sa nuque de l'autre côté.
Le Prince ne résista pas et embrassa langoureusement cette parcelle de peau offerte, remontant jusque derrière la petite oreille, redescendant à la clavicule... laissant ses lèvres effleurer la peau douce de son épaule... un peu plus bas...

-On nous observe... murmura-t-il.
-Je sais...

Hizaki sourit doucement.
T'attends-tu à voir un tel spectacle, petit voyeur?

Et puis, les mains agiles commencèrent à délier le compliquer laçage du corset qui, petit à petit, desserrait son emprise sur le corps mince et finit lui aussi par chuter sur le sol, dévoilant un torse presque maigre mais pourtant terriblement harmonieux.
La peau d'Hizaki luisait sous la lune et Kamijo ne pouvait s'arrêter d'embrasser le haut de son dos alors que ses mains glissaient sur les flancs et les hanches si fines, la taille creuse... un peu plus devant, le haut de l'aine... le nombril...

Son corps, tout simplement...

Yasu avait l'impression de voir deux anges. Ou même encore, des créatures comme lui parce que l'éclairage de la lune faisait naître sur leur peau pâle un éclat presque égal au sien.

Lorsque le corset tomba, il ouvrit de grands yeux surpris. Cette fille si magnifique était un garçon ! Mais ça ne gâchait rien, ils étaient aussi beaux l'un que l'autre : l'un plus viril, plus fort, avec des yeux superbes et des mains de statues grecques telles qu'il se serait volontiers laissé caresser par elle. Et l'autre, délicieusement androgyne avec une chevelure à faire pâir n'importe quelle femme de jalousie.

Il n'eut même pas la force de se mettre une baffe mentale, hypnotisé qu'il était. Il se dit juste que les mains de Sirius étaient belles aussi qu'il était bien assez androgyne comme ça.

Tout à coup, sa main à lui commença à courir sur son propre corps. Il faisait sur lui exactement les mêmes gestes que Kamijo sur le corps d'Hizaki.

-Tu crois qu'il va jouir avant nous? murmura Kamijo alors que sa bouche continuait à courir sur l'épaule de sa belle.
-Qui sait...

De toutes façons, ils avaient bien d'autres choses à penser et bientôt, leur bulle fut totalement inaccessible.

Las de ne se contenter que d'un demi corps nu, Kamijo délia les derniers laçages qui retenaient les jupons... le premier chuta... le second... et enfin le troisièmes, masse d'écume bouillonnant qui couvrait les pieds de la belle.
Hizaki ne portait en dessous qu'un léger boxer d'une dentelle aussi noire que ses jupons étaient blancs.

Les mains de Kamijo, caressantes, glissèrent sur son corps qu'il connaissait plus que par cœur, ayant le même... à quelques nuances près...
Mais lorsque les doigts atteinrent le dernier rempat de tissu, Hizaki posa ses mains fines et élégantes sur celles de son frère.

-Non... pas encore...

Le Prince sourit et contourna la Princesse, lui faisant de nouveau face.

-Déshabilles-toi. souffla-t-il.

Kamijo obéit docilement, se défaisant de sa veste puis portant les mains aux boutons de sa chemise ample semblant sortie d'une autre époque.
Elles s'ouvrit, avec une torturante lenteur, dévoilant son torse ferme et si finement musclé... si viril, si fort et si fragile à la fois.
Sa peau, aussi blanche que celle de son frère, ne possédait purtant pas cet éclat preque argentée, étant délicatement mate, plus soutenue peut-être mais semblant tout aussi douce.

Il était magnifique...

Si Yasu avait été émerveillé de la beauté d'Hizaki, il le fut encore plus par celle de Kamijo puisqu'il était plutôt attiré par les dominants.
Ils étaient maintenant tous les deux en boxers, excitant et excités l'un comme l'autre et Yasu était dans le même état.

Sirius, je voudrais que tu sois là...

Ses mains à lui s'enhardirent tous comme celles des jumeaux. Dans sa tête, il mélangeait Sirius et ces deux-là pour le toucher.
Alors qu'il n'était pas vraiment un adepte de la masturbation, il se retrouva à se caresser doucement, l'autre main crispée sur le rebord de l'étagère sur laquelle il était appuyé.

Hizaki se délectait du spectacle et un sourire mutin se dessinait sur ses lèvres si tentatrices lorsqu'il entendit le voyeur commencer à soupirer.
Notre vue est toujours un délice...

Kamijo, lui, continuait à s'effeuiller lentement et bientôt, il ne lui resta lui aussi que son dernier sous-vêtement, un boxer moulant qui ne laissait pas vraiment place à l'imagination, d'un bleu nuit profond en velours tout doux.
Il interrogea Hizaki du regard qui lui permit de l'ôter et il apparu enfin entièrement nu, dos à la fenêtre, la lune semblant créer un halo en corole autour de lui alors que son corps définitivement viril attendait patiemment, tendu et excité.
La Princesse sourit et l'invita d'une main tendue à se rapprocher et bientôt, leurs lèvres ce scellaient pour un baiser dont seul Hizaki avait le secret.
Peu de gens le savaient (dieu merci!) mais lorsque l'on avait goûté les lèvres de la Princesse alors, plus jamais baiser n'avait la même saveur...
La bouche d'Hizaki était un délice, un fruit défendu, une grenade à la pulpe fraîche et brûlante à la fois dont chaque fruit éclatait en bouche comme une bulle de saveur... vanille et cannelle...
Ses lèvres si douces et voluptueuses se refermaient sur les vôtres, sa langue jouait avec la vôtre, ses dents s'entrechoquaient divinement avec les vôtres et c'était... indescriptible.
Un seul baiser d'un tel ange et vous étiez condamnés pour l'éternité à rechercher encore et toujours cette sensation qui resterait inégalée...

Mais Kamijo, lui, avait la chance phénoménale de posséder entièrement ce petit bout d'homme et de femme qui lui tendait sa bouche à l'instant et de pouvoir en profiter, encore et toujours plus...
Ses lèvres lui appartenaient, son corps aussi...

Le baser s'éternisa dans un concerts de gémissements étouffés, de mains fiévreuses et baladeuses qui s'égaraient sur les corps mais, encore une fois, ce fut Hizaki qui interrompit tout.

-Le divan. murmura-t-il.

Un lourd canapé recouvert d'un velours pourpre trônait au fond d'une des salles de la bibliothèque, semblant inviter les élèves à s'y installer et Kamijo acquiesça en souriant, soulevant délicatement son ange comme la Princesse qu'il était à ses yeux avant de l'y déposer avec une délicatesse inouïe.

Hizaki ne le le laissa pas partir, ses bras aériens noués autour de sa nuque et venant cueillir une nouvelle ses lèvres, l'entraînant sur ce divan qui serait témoin de leurs ébats...

Yasu suivit des yeux toute la descente du boxer de Kamijo et ne se gêna pas pour laisser traîner ses yeux sur ses superbes fesses.
Il se mordit les lèvres, totalement hypnotisé.

Et le baiser...même de l'extérieur, il sentait qu'il était incroyablement bon. Il voulait être embrassé comme ça lui aussi.

Il sursauta lorsqu'ils décidèrent de bouger de là pour aller sur le divan. Peu s'en fallut qu'ils le voient en se déplaçant. Il se terra le plus possible au fond de l'allée et s'assit, dos au mur, incapable de rester debout devant un spectacle pareil.

Et quand les choses commencèrent à devenir sérieuses, il glissa la main dans son pantalon, presque désespéré de n'avoir personne avec lui pour goûter aux mêmes délices que ces deux-là. Il en était presque jaloux.

Kamijo cajolait désormais avec douceur et délectation la peau offerte de so amant, ou sa maîtresse,comment choisir entre les deux?
Hizaki était tellement... parfait, dans les deux sexes...
Son corps se tordait légèrement divinement sous les mains caressantes et les lèvres délicieuses qui le parcouraient et il lui laissa la liberté de faire de lui désormais, tout ce qu'il voulait...

La dentelle, dernière entrave à leurs corps nus, s'envola enfin et le Prince continua à embrasser ce corps si unique, si semblable au sien, si parfait, menant la douce Princesse à la jouissance de simples coups de langues sur sa verge offerte.
Et lorsque Hizaki se cambra en murmurant divinement le nom de son amant, sa beauté semblait rayonner autour de lui...

Kamijo avala, sans la moindre gêne, ne laissant même pas le temps à la Princesse de reprendre son souffle car il entrait déjà en lui dans un chœur de gémissements absolument merveilleux.

Enfin, leurs corps étaient unis de le plus divine façon qu'il soit et les anges qu'ils étaient se révélaient entièrement aux yeux du monde.

Une Princesse, alanguit, les joues rosies, le souffle court et les lèvres entrouvertes, happant l'air qui semblait lui faire défaut et gémissant... un Prince, enfouit au plus profond de son corps, fort, couvrant son aimé de sa tendresse, l'écrasant de son amour, le dévorant des yeux...

Yasu n'avait jamais eu à se plaindre sexuellement avec Sirius, bien au contraire et il l'aimait de tout son coeur. Mais pour la première fois, il se découvrit tenté par d'autres que son amant.

Il voulait être à la place de l'un ou de l'autre ou même être avec eux !

Moi aussi...touchez-moi...

Leurs gémissements le rendaient fou. Il devait se faire violence pour retenir les siens parce qu'il essayait de faire du bien tout seul en les regardant. Est-ce que c'était tromper Sirius que de les regarder faire et d'y prendre plaisir ? Est-ce qu'il lui en voudrait si le voyait ?

Sa main accéléra tellement qu'il arriva à sa limite avant les jumeaux. Il serra les dents de toutes ses forces pour jouir sans faire de bruit et se plia en deux sous la force des sensations.
Il était tout collant, son jean était taché. Hagard et un peu perdu, il releva les yeux pour regarder la suite des ébats.

Kamijo savait parfaitement comment rendre fou son frère et le mener lentement mais sûrement jusqu'à l'orgasme.
Les sensations montaient en délice doucement et leurs corps semblaient définitivement ne plus faire qu'un, comme si un miroir étrange s'était interposé entre eux deux, un miroir qui se serait amusé à les fondre l'un dans l'autre...

Le gémissements ne se retenaient nullement, leurs grognements, leurs cris...
La sueur, l'odeur de leurs corps, leurs mèches collées, leur peau luisante...
Tout était absolument magnifique....

Ses jambes fines et si féminines ancrées aux hanches de son amant, Hizaki finit par toucher les étoiles en même temps que celui-ci dans un cri silencieux mais ô combien divin et c'est avec une douceur incroyable après l'intensité de leur ébat qu'ils retombèrent sur la couche, haletant, repus et heureux.

-Il a jouit aussi... murmura le Prince dans le cou tremblant de son aimé.

Hizaki sourit, ses mains tendres effleurant le dos de son amant.

Yasu se délecta d'une fin magistralement belle et sensuelle entre les jumeaux. Il voulait partir maintenant.

L'enchantement rompu, il mourait de honte d'avoir fait ce qu'il avait fait. Il se sentait dégueulasse et méprisable. Il voulait courir prendre une douche, se récurer jusqu'à ce que sa peau soit rouge et ensuite courir la tour pour se réfugier dans les bras de Sirius. Il n'aurait jamais la force de lui parler de ce qu'il venait de voir. Il allait se moquer de lui ou se mettre en colère, il ne savait pas trop lequel de deux.

Il pensa qu'il avait moins de chances de se faire remarquer tant que Kamijo et Hizaki en étaient encore à des papouillements post-orgasmiques. Il se releva, se rajusta et essaya de dégager discrètement de cette fichue allée d'étagères en priant pour que personne ne fasse attention aux taches de son pantalon.

Les jumeaux se câlinaient tranquillement, murmurant des paroles compréhensibles d'eux seuls, s'embrasant, riant en se relevant.
Ils renfilèrent chacun leur boxer et, une lueur malicieuse dans les yeux, Hizaki caché derrière son Prince, ils se glissèrent jusqu'à un jeune homme aux joues rougies et à l'allure un peu débraillé.

-Le spectacle t'a plu? fit nonchalamment Hizaki, les yeux rieurs.

"On t'a eu!" criaient leurs prunelles hilares.

Alors que Yasu pensait être sauvé, il fit un bond d'au moins deux mètres lorsqu'Hizaki lui adressa la parole.
Il se retourna vivement, les joues écarlates et se rendit compte qu'ils avaient eu vent de sa présence depuis le début.

J'suis mort...

De près, ils étaient encore plus beaux. Mais c'était bien le moment de gêne le plus pénible de sa vie. Qu'est-ce qu'il pouvait bien répondre maintenant qu'il était coincé ?
Il ne put que bredouiller :

- Je...je travaillais...je vous ai entendu...j'ai pas pu m'en empêcher...

Oh mon dieu quelle horreur...Encore deux secondes et il allait partir en courant.

- Je suis désolé...

La gêne du jeune homme était a-do-rable!
D'ailleurs, il était adorable!

Les jumeaux se regardèrent... puis éclatèrent de rire.

-Si ta présence nous avait gênée, nous nous serions éclipsés ailleurs depuis longtemps, ne t'en fait pas.

Kamijo souriait mais, voyant que sa Princesse frissonnait, ramassa sa veste et le lui posa sur ses épaules.
Un simple regard suffit à le remercier.

-Comment t'appelles-tu, petit voyeur nocturne?

Ah il ne les avait pas gênés ?!
Ils devaient avoir une certaine tendance exhibo alors...

Mais Yasu n'était pas fou. Il avait si honte de lui qu'il était persuadé que s'il donnait son nom, le lendemain, toute l'école serait au courant.

Il recula :

- Non...ça je vous le dirai pas. Oubliez ça si je ne vous ai pas dérangés...

Et là-dessus, il tourna les talons et s'enfuit sans demander son reste.

Les jumeaux regardèrent Yasu s'enfuir à toutes jambes en éclatant de rire.
C'était mignon ^^

Kamijo glissa derrière Hizaki et l'enlaça tendrement, ses bras autour de sa taille fine et déposant sa tête sur son épaule.

-Il a un joli petit cul. souffla-t-il.
-Oui... on le retrouve?
-Demain.

Hizaki sourit et tourna la tête pour embrasser tendrement son frère.

-Deuxième round? proposa-t-il avec une moue mutine.

Kamijo acquiesça en souriant, récupéra les affaires qui traînaient au sol et, sa Princesse dans les bras, rentra dans leurs chambre.
Un peu d'intimité avait aussi du bon parfois...

[FIN]